A la suite de la destitution de Jean-Marc Kabund de ses fonctions de Président ad intérim, et son exclusion définitive de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, NDSCI, sollicite du Président Félix Tshisekedi l’anéantissement de l’Union sacrée, lequel va donner lieu en même temps à la déchéance du Gouvernement, des Bureaux de l’Assemblée Nationale et du Sénat. Dans une déclaration rendue publique lundi 31 janvier 2022 à Goma, cette structure citoyenne pense que le cas Jean-Marc Kabund, « loin d’être une cuisine interne à l’UDPS », devrait attirer l’attention de tout citoyen congolais soucieux du changement en République Démocratique du Congo.
La NDSCI considère que les griefs mis à charge de Kabund sont révélateurs du modus operandi de tout le système à l’heure actuelle au pouvoir en RDC. «Escroquerie, corruption, marchandage et achat des postes politiques et tant d’autres griefs à la charge de celui qui, jusqu’à son éviction, était le « cerveau moteur » et artisan principal du pouvoir en place, un des grands architectes de l’Union sacrée. D’après cette Nouvelle dynamique les actes qu’ont posés Jean-Marc Kabund sont des faits extrêmement graves qui devraient conduire à la remise en cause de toute l’architecture actuelle du pouvoir en place car bâtie sur des antivaleurs, notamment la corruption, les achats de conscience et autres diverses escroqueries comme stipulé dans la décision de radiation de cet ex-Président a.i. de l’UDPS.
Vu que la fraude corrompt tout, « Fraus omnia corrumpit », disent les latinistes, la NDSCI, par le biais de la déclaration signée par son Pr2sident national Jean Chrysostome Kijana, recommande au Président de la République, de qui Jean-Marc Kabund détenait personnellement tous ses pouvoirs, de tirer toutes les conséquences de fait comme de Droit en remettant à néant toute l’architecture construite par la corruption et escroquerie qu’est l’Union sacrée et, par voie de conséquence, le gouvernement Sama Lukonde et les autres instances, en ce compris le Sénat et l’Assemblée nationale.
Cette structure estime qu’un simple regard sur les circonstances ayant concouru au changement de la majorité à l’Assemblée nationale confirmerait que c’est de la corruption pure et simple qui a été utilisée comme mode opératoire par Jean Marc Kabund, artisan principal du pouvoir en place, avant son éjection.
«Les palissades et autres distributions des postes tant au niveau du gouvernement Sama Lukonde qu’à celui d’autres grandes institutions de la République relèveraient donc de la corruption. Il en est de même de cette vaste escroquerie nationale jamais connue en République Démocratique du Congo qu’est cette maudite taxe dite de RAM (Registre des Appareils Mobiles).
Ce dernier, à les en croire, est venue assener un coup dur aux pauvres citoyens leur ravissant le peu qu’ils acquièrent au prix d’énormes sacrifices.
La NDSCI demande à l’ensemble de la population congolaise de demeurer vigilante, en sanctionnant lors des élections prochaines, les « prédateurs » et autres dirigeants qui ont fait de la corruption, escroquerie, tribalisme et autres tares leurs modes de gestion.
L.T.